Montant:
confidentiel
Donateur:
Fondation pour le soutien de la recherche et du développement de l’oncologie (FSRDO)
Bénéficiaire principal:
Professeur Jean Bourhis, chef du Service de radio-oncologie, Département d’oncologie
Porté par une équipe multidisciplinaire et des partenaires industriels motivés, le projet de thérapie FLASH représente une opportunité unique. Les chirurgiennes et chirurgiens du CHUV, des partenaires industriels et le CERN collaborent afin de mettre en place un programme clinique dans le but de développer une nouvelle technologie qui traitera des cancers dont l’intervention chirurgicale ne parvient pas à enlever la tumeur en totalité. Il s’agit en particulier des tumeurs adhérentes aux gros vaisseaux, des tumeurs digestives tel le cancer du pancréas et de certains cancers ORL ou gynécologiques pelviens.
L’objectif de la Fondation pour le soutien de la recherche et du développement de l’oncologie (FSRDO) est de soutenir la preuve de concept pour le volet intra-opératoire du projet. La radiothérapie intra-opératoire délivre une dose unique très élevée directement dans le champ opératoire au moment de l’intervention chirurgicale. Elle vient compléter le geste chirurgical en diminuant le risque de récidive tumorale. Si une telle radiothérapie est réalisée en FLASH, cela permet de délivrer des doses nettement plus élevées dans le lit tumoral et sans ajouter de toxicité. Le potentiel clinique en est considérablement augmenté.
L’objectif de ce programme de recherche est d’établir une preuve de concept de l’intérêt clinique de la radiothérapie FLASH. Il s’agit notamment d’établir les conditions optimales des paramètres FLASH à utiliser pour la radiothérapie intra-opératoire en calibrant le nombre de pulses, l’intervalle entre les pulses, le débit dans les pulses et la taille des champs. Il s’agit également de déterminer les paramètres qui s’appliquent dans les conditions d’oxygénation tissulaires présentes lors des anesthésies générales. En effet, le phénomène FLASH est dépendant de l’oxygénation tissulaire. Une adaptation des paramètres FLASH établis auparavant pourrait être nécessaire dans le contexte intra-opératoire.
Deux ans après le traitement du premier patient par thérapie FLASH intra-opératoire, qui a eu lieu en 2018, les équipes du CHUV sont fortement mobilisées pour préparer et optimiser ce transfert clinique.