3.1

Forte implication du CHUV dans deux études prospectives nationales sur l’augmentation des calculs rénaux

Titre de la recherche:

Prévention de la lithiase urinaire. Résultats préliminaires de la Cohorte suisse des patients souffrant de calculs rénaux et de l’étude NOSTONE

Auteurs:

Dr Kevin Stritt, Dr Piet Bosshard, Pr Olivier Bonny, Pr Beat Roth

Publication:

Revue médicale suisse N° 717, décembre 2020

Avec une incidence au cours de la vie de 18,8% chez les hommes et 9,4% chez les femmes, la maladie lithiasique est un problème de santé majeur. De plus, son incidence et sa prévalence augmentent au niveau mondial.

Sans traitement spécifique, le risque de récidive après une première lithiase est très élevé: 10 à 20% dans l’année qui suit le passage du premier calcul et 40 à 50% à cinq ans. Aux Etats-Unis, les hospitalisations, les interventions chirurgicales et les absences au travail associées aux lithiases urinaires représentent un coût dépassant 5 milliards de dollars par an.

La prévention de la maladie lithiasique est donc essentielle. Elle est constituée de mesures thérapeutiques conservatrices, qui incluent des mesures diététiques et des traitements médicamenteux. La compréhension de la physiopathologie et des bases génétiques moléculaires de la maladie lithiasique est cependant incomplète et entrave le développement de nouveaux traitements.

Dans ce contexte a été lancée en 2014 la Cohorte suisse des patients souffrant de calculs rénaux (Swiss Kidney Stone Cohort), avec le soutien du Fonds national suisse. Cette cohorte d’observation prospective vise à recueillir des informations sur les patientes et les patients qui forment des calculs, afin d’améliorer la compréhension de la maladie.

Menée en double aveugle et contrôlée par placebo, l’étude prospective et multicentrique NOSTONE est la première recherche qui utilise la plateforme de la Cohorte suisse. Son objectif est d’évaluer l’efficacité du traitement standard et à faible dose d’hydrochlorothiazide dans la prévention des récidives de lithiases urinaires contenant du calcium. Les deux études sont soutenues au CHUV par une excellente coopération entre le Service d’urologie du professeur Beat Roth et le Service de néphrologie et son chef adjoint, le professeur Olivier Bonny. Avant même qu’ils ne soient terminés, ces travaux suscitent déjà un énorme intérêt international. Vers l’article