Donateur:
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Bénéficiaire principal:
Nicole Déglon, Laboratoire de neuropathies cellulaires et moléculaires, Département des neurosciences cliniques
Parmi les maladies neurodégénératives, la maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune des pathologies cognitives du cerveau âgé chez les personnes de plus de 65 ans. Selon l’Organisation mondiale de la santé, compte tenu du vieillissement de la population et de l’augmentation de l’espérance de vie, la maladie d’Alzheimer est devenue une préoccupation de santé publique majeure. En Suisse, 150’000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. Environ 1000 personnes par année sont reçues au CHUV pour des troubles cognitifs, dont la moitié sont des nouvelles patientes ou nouveaux patients.
Les chercheuses et chercheurs ont accompli des avancées importantes pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cependant, il y a encore beaucoup à explorer au niveau des traitements. Ce projet de recherche vise à explorer les cellules souches pluripotentes induites humaines (hiPSC) afin de modéliser et cibler des candidats thérapeutiques pour les maladies neurodégénératives. La possibilité de différencier des neurones ou astrocytes à partir de cellules souches pluripotentes induites (iPSCs) a été l’une des plus grandes innovations de la dernière décennie. La génération de cellules pluripotentes à partir de cellules adultes différenciées a de vastes implications thérapeutiques, notamment dans le contexte de la modélisation des maladies et de la découverte des médicaments. Dans cette optique, la professeur Nicole Déglon et son équipe vont investiguer la piste des cellules souches.
Jusqu’à présent, dans le domaine des neurosciences, les iPSC ont surtout été utilisées pour comprendre l’ensemble des causes des maladies neurodégénératives au niveau génétique (Alzheimer, Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, Huntington) ou des maladies neuropsychiatriques (autisme et schizophrénie). La disponibilité de ces cellules souches pluripotentes induites humaines, provenant de sujets témoins et de personnes affectées par des troubles neurodégénératifs, offre de nouvelles opportunités pour la recherche in vitro et de vastes implications thérapeutiques, notamment dans le contexte de la modélisation des maladies et de la découverte de médicaments.