Le Service social a continué à adapter les suivis en fonction de l’évolution du contexte sanitaire. Les permanences sur les sites externes ont progressivement pu reprendre.
Le motif majoritaire des demandes examinées reste celui des difficultés financières, dont certaines sont fortement liées aux conséquences économiques de la pandémie. Durant l’année 2021, le Service social a reçu davantage de sollicitations de la part de collaboratrices et collaborateurs en apprentissage, possiblement en lien avec les difficultés liées à la situation sanitaire.
Consultations | 396 |
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Collaboratrices et collaborateurs pris·es en charge | 196 |
Permanences sur les sites périphériques (DP) | 9 |
2019 | 2020 | 2021 | |
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Maladie | 6,4% | 6,6% | 6,6% |
Accident | 1,0% | 0,8% | 0,9% |
Maternité | 1,8% | 1,6% | 1,5% |
Motifs familiaux | 0,4% | 0,3% | 0,4% |
Sous-total | 9,6% | 9,3% | 9,4% |
Formation | 1,5% | 0,7% | 1,0% |
Compensations | 0,3% | 1,0% | 0,9% |
Obligations légales | 0,1% | 0,1% | 0,1% |
Absences de toute nature | 11,5% | 11,1% | 11,4% |
L’Unité de réinsertion professionnelle devient «Accompagnement à la reprise et réinsertion professionnelle»
Récemment rebaptisée «Accompagnement à la reprise et réinsertion professionnelle» (ARRP), l’ancienne Unité de réinsertion professionnelle (URP) soutient les collaboratrices et les collaborateurs qui connaissent une absence de longue durée pour des raisons de santé.
Toute absence de plus de 30 jours est signalée aux spécialistes de l’ARRP. En collaboration avec les supérieures ou supérieurs hiérarchiques, les médecins du personnel et les responsables des ressources humaines de département, elles et ils évaluent, en toute confidentialité, les situations les plus complexes afin de proposer un suivi personnalisé et de favoriser un retour au travail dans les meilleures conditions.
En 2021, en moyenne mensuelle, 537 situations particulières ont été traitées par l’ARRP. En raison de la pandémie de COVID-19, les entretiens à distance se sont poursuivis. Un certain assouplissement de la situation a cependant permis de rencontrer davantage de personnes en présentiel et en entretiens de réseau.
En plus des entretiens avec les collaboratrices et collaborateurs, les contacts avec les différents partenaires et intervenants se sont également poursuivis (Office de l’assurance invalidité, entretiens bilatéraux avec les directions des départements du CHUV, etc.). L’étroite collaboration instaurée avec l’Office de l’assurance invalidité n’a ainsi pas eu à pâtir de la crise. En 2021, en moyenne l’ARRP a suivi 209 situations d’absence de longue durée avec une demande de prestations.
Afin de fluidifier les transmissions d’informations et d’améliorer le suivi des situations traitées conjointement par l’ARRP, l’Unité de médecine du personnel et la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud, la Direction des ressources humaines a poursuivi les relations avec la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud par le biais de séances bilatérales déjà lancées l’année précédente.
Par ailleurs, depuis mars 2021, l’ARRP propose une nouvelle prestation grâce à l’engagement d’un coordinateur emploi. Son rôle consiste à soutenir activement les collaboratrices et collaborateurs qui doivent changer d’activité au sein de l’institution en raison de leur état de santé.
En 2021, le nombre moyen de collaboratrices et collaborateurs en arrêt de longue durée (plus de 9 mois) a diminué. Il est passé de 300 (chiffre 2020) à 260.
Parmi ces personnes, on compte:
Diminuer l’absentéisme par le biais de mesures de prévention et d’anticipation de situations génératrices d’incapacités au travail reste un objectif prioritaire pour le CHUV. Le processus n’a pas encore pleinement pu être relancé à cause de la crise sanitaire. Le projet de refonte complète de la prise en charge des situations d’incapacité au travail, de même que pour la détection des situations pouvant générer de l’absentéisme de longue durée, est toujours en cours. Les cadres continuent d’être formé·e·s au traitement et à l’anticipation des absences de longue durée. Pour rendre possible une prise en charge plus dynamique et rapide, la mise en place d’un outil de mesure, qui permet d’adopter une approche prévisionnelle, se poursuit.