3.2

Réseau romand d’oncologie 2.0

Donateur:

Fondation Philanthropia, Fondation FAMSA

Bénéficiaire principal:

Olivier Michielin, Centre d’oncologie de précision, Département d’oncologie CHUV-UNIL

Le Réseau romand d’oncologie (RRO) est né d’une initiative commune entre les Départements d’oncologie des deux hôpitaux universitaires de Lausanne (CHUV) et Genève (HUG). Le but était de regrouper leur expertise et leurs ressources avec celles des institutions publiques et privées de la région lémanique, afin de proposer à la patientèle romande atteinte d’un cancer des solutions thérapeutiques innovantes et personnalisées. La possibilité de présenter les dossiers des patientes et patients à un tumor board moléculaire dédié constitue un des axes principaux de ce travail en réseau.

Les nouveaux soutiens de la Fondation Philanthropia et de la Fondation FAMSA vont aider à mettre en place de nouvelles technologies basées sur l’intelligence artificielle, afin d’augmenter progressivement la performance des approches pour le bénéfice des patientes et patients. Le but du RRO 2.0 est de développer des modèles prédictifs personnalisés pour mieux combattre le cancer. Le bassin des médecins, chercheuses et chercheurs en oncologie, ainsi que les compétences réunies au sein de la Health Valley lémanique, permettent aux expertes et experts du RRO d’évoluer au cœur d’un centre de référence européen et même mondial dans la recherche contre le cancer.

En adressant au Réseau une personne ayant échappé aux traitements standards, l’oncologue référent·e bénéficie d’une caractérisation moléculaire sophistiquée, de priorités de traitements et de thérapies innovantes appropriées. De plus, les discussions de cas sont une source inestimable de formation et de standardisation des bonnes pratiques médicales en oncologie personnalisée sur l’Arc lémanique et au-delà. En 2021, le cap des 2000 patientes et patients qui ont bénéficié du Réseau a été franchi. Grâce aux généreuses contributions, les expertes et experts pourront continuer leur travail hebdomadaire et proposer des traitements personnalisés, incluant désormais l’intelligence artificielle et la pathologie numérique dans leur analyse.