3.2

Identifier les paramètres qui contribuent à la persistance du VIH

Montant:

550'000 francs (2017-2021)

Titre de la recherche:

Identification of immunological and virological parameters contributing to HIV persistence

Requérant principal:

Mathieu Perreau, Département des laboratoires, Labos Immunologie et Allergie

Programme FNS:

Project funding (Div. I-III)

Malgré les nombreux progrès accomplis dans le développement des thérapies antirétrovirales, les traitements actuels ne permettent pas d’éliminer les cellules infectées par le VIH. La persistance du VIH réside au moins en partie dans sa capacité à disparaître des « radars » du système immunitaire en se dissimulant dans certaines cellules telles que les lymphocytes T CD4, qui représentent dans ce cas le « réservoir latent du virus». Une autre possibilité par laquelle le virus pourrait persister résiderait dans sa capacité à se répliquer (capacité d’infecter de nouvelles cellules) malgré la pression des traitements antirétroviraux.

Les lymphocytes T CD4 constituent une population cellulaire très hétérogène et le phénotype des cellules infectées par le VIH reste une énigme. Dans ce contexte, nous avons récemment démontré que le VIH infectait majoritairement les « lymphocytes T folliculaires ou Tfh » localisés au sein des centres germinatifs des ganglions lymphatiques.

Cependant, aucune donnée permettant de déterminer si ces cellules sont infectées de manière latente, ou au contraire représentent un site potentiel de réplication du virus, n’existe aujourd’hui. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce projet, qui consiste à favoriser le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant directement le réservoir du VIH. L’élimination de ce dernier permettrait le contrôle de l’infection en l'absence de thérapie antirétrovirale, et éventuellement la guérison complète des patients et patientes.