Le CHUV développe son activité en étroite coopération avec les cantons latins, les hôpitaux régionaux et principalement les HUG. L’objectif est de consolider son rôle d’hôpital universitaire au sein du réseau hospitalier vaudois et romand.
Créée en 1993, l’association Vaud-Genève a pour but l’élaboration, le développement et la mise en œuvre de la collaboration entre les deux hôpitaux universitaires romands, le CHUV et les HUG. Cela recouvre les activités médicales, l’enseignement, certains aspects organisationnels et administratifs, la recherche et les soins.
L’association a soutenu la création de structures qui concrétisent cette collaboration lémanique et mutualisent les forces, les compétences et les ressources des deux hôpitaux universitaires romands.
Ces structures communes se sont développées sous la forme de centres universitaires romands, d’unités ou de consultations. Quelle que soit la taille de l’entité, il s’agit d’offrir des prestations de pointe aux patients et patientes romand-e-s et de privilégier l’efficience tout en garantissant la qualité des soins.
En termes de gouvernance, l’association se compose de:
En 2017, le comité de direction s’est réuni cinq fois sous la présidence du directeur général du CHUV, Pierre-François Leyvraz. Pour mémoire, la présidence est assurée en alternance annuelle entre les directeurs généraux des deux établissements. En 2018, Bertrand Levrat, directeur général des HUG, présidera l’association.
Espace d’échange sur les questions opérationnelles des entités Vaud-Genève, le bureau a tenu sa première séance en avril 2017 et s’est réuni quatre fois.
L’Assemblée générale s’est tenue le 22 juin 2017 au CHUV.
Dans le cadre de ses activités, l’association a entériné:
En 2017, la Gestion des flux patients du CHUV a fêté ses quinze années d'existence. Composée de six infirmières et infirmiers, cette structure accomplit le travail de coordination de flux des personnes et suit de près les quelque 400 transferts quotidiens à l’interne et à l’externe du CHUV. Active au sein du CHUV et dans la collaboration avec ses partenaires, la Gestion des flux patients participe à prévenir l’engorgement des structures hospitalières, tout en favorisant la transition du patient ou de la patiente dans son parcours de soins.
Ouverte sur le réseau, cette équipe travaille aussi à améliorer la fluidité des transferts sur les différentes structures de soin du canton (hôpitaux, cliniques, CTR, EMS, CMS). En 2017, pour illustrer cette collaboration, la Gestion des flux patients a contribué, avec le Service d’alcoologie et le Réseau de soins santé Lausanne, à mettre en place le suivi de patients et patientes dépendant-e-s à l’alcool en EMS. Cette opération a permis de diminuer le temps d’attente de transfert pour ces patients.
Conjointement inauguré en octobre 2016 par les Départements d’oncologie du CHUV et des HUG, le Réseau romand d’oncologie (RRO) a pris son plein essor en 2017. Au cours de cette année, plus de 350 patients et patientes ont été pris-e-s en charge, un nombre plus de trois fois supérieur aux prévisions.
Le concept fondateur du RRO est de rendre les approches d’oncologie personnalisée accessibles à tous les patients et patientes de la région romande, en limitant au maximum leur déplacement. Les oncologues des hôpitaux régionaux ou privés peuvent adresser des cas de patients et patientes pour qui les traitements standards ne fonctionnent pas, ou n'ont fonctionnés que de manière transitoire, et pour qui les instituts de pathologie du CHUV et du HUG effectuent des analyses moléculaires poussées.
Des propositions thérapeutiques sont ensuite présentées et discutées avec les oncologues chargés du patient ou de la patiente dans le cadre d’un tumor-board moléculaire. Des traitements "off-label", qui ne sont pas encore officiellement reconnus par Swissmedic, mais déjà utilisés dans les centres d'oncologie, peuvent être ensuite effectués dans les hôpitaux régionaux ou privés. Les patients et patientes ont alors à se rendre au CHUV ou aux HUG uniquement pour les essais cliniques. Toutes les pathologies tumorales sont prises en considération. Les premiers bénéfices cliniques ont été observés.