3.1

Identification des marqueurs de développement du diabète de type 2

Montant:

525'000 francs (2017-2020)

Titre de la recherche:

Longitudinal metabolome-and genome-wide assessment of the CoLaus population to develop predictive signatures for early detection of type 2 diabetes

Requérant principal:

Gérard Waeber, Département de médecine

Programme FNS:

Project funding (Div. I-III)

Le diabète de type 2 est un enjeu de santé publique. Il est la cause principale des maladies cardiovasculaires, de cécités, d’insuffisances rénales et d’amputations. La prévalence et la survenue de nouveaux cas (incidence) de diabète de type 2 est en augmentation continue dans le monde entier.

Le but de ce projet de recherche est de reconnaître des signatures métaboliques qui permettent d’identifier, plusieurs années avant la survenue d’un diabète, les individus qui vont très vraisemblablement développer cette affection. Il existe actuellement des scores cliniques simples qui aident à évaluer le risque de présenter cette maladie, mais ils sont peu spécifiques ou sensibles.

Les participants à l’étude CoLaus constituent une ressource importante d’informations et de liquides biologiques permettant de mener cette recherche. Il y a plus de 10 ans, le recrutement des participants a permis de recueillir du sang et des urines, dont les analyses attestaient d’une bonne santé. Avec le temps, une certaine proportion de ces participants a développé un diabète. En analysant le sang et les urines de ces patients et patientes au temps zéro, il est possible de définir des profils métaboliques spécifiques des individus qui vont développer un diabète. Associées au génotypage, ces analyses seront évaluées par des experts de technologie bio-informatique et analytique. Le but ultime est de déterminer une signature métabolique permettant d’anticiper le risque de développer un diabète et dès lors, d’instaurer des stratégies thérapeutiques de prévention très précocement et mieux ciblées.

Cette étude permet d’unir les compétences du Professeur Pedro Manuel Marques-Vidal, du Service de médecine interne, du Professeur Thomas Aurélien de l’Unité de toxicologie du CURML, et du Professeur Zoltan Kutalik, biostatisticien et généticien travaillant à l’Institut suisse de bio-informatique à l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive. L’ensemble du projet est dirigé par le Professeur Gérard Waeber.