Le CHUV a pour but de garantir une prise en charge de la douleur qui soit la meilleure possible.
La
prévention et la gestion de la douleur comportent:
Etant la seule personne capable de décrire ses sensations physiques, toute patiente ou tout patient peut agir dans le cadre de sa prise en charge. Si elle est possible, sa participation est donc essentielle pour évaluer l’intensité de la douleur, ses répercussions et l’efficacité des traitements, médicamenteux ou non. Une fois informée, la personne soignée choisit parmi les différents moyens qui permettent d’évaluer, de prévenir ou de soulager sa douleur.
Guidé·e·s par les objectifs en matière de prévention, d’évaluation et de gestion de la douleur, les professionnelles et professionnels de santé participent à l’élaboration d’un plan d’intervention. Elles et ils encouragent la patiente ou le patient à exprimer sa douleur, puis proposent des outils d’évaluation validés et adaptés à la situation. Elles et ils préconisent enfin plusieurs interventions possibles basées sur les meilleures pratiques.
Proportion de séjour avec intervention
Nombre de séjours algiques
Commentaire du graphique
Pour les personnes hospitalisées qui souffrent de douleurs et sont identifiées dans la catégorie des « séjours algiques », les taux de documentation des interventions médicamenteuses ou non médicamenteuses sont élevés. Certaines patientes et certains patients autogèrent leur médication. La documentation de cette autogestion par les équipes soignantes pourrait être améliorée. Dans l’enquête de satisfaction des personnes hospitalisées réalisée en 2022, 96% des patientes et patients signalent que l’équipe médico-soignante a fait tout son possible pour calmer leur douleur.
En 2023, si un taux de documentation des interventions médicamenteuses ou non médicamenteuses baisse, les services ou unités analyseront les situations concernées puis mettront en place des mesures d’amélioration continue.