3.1

Recherches marquantes

Les recherches présentées dans ce chapitre montrent une sélection des travaux scientifiques menés au sein de l’institution, afin d’en illustrer la richesse et la diversité.

Recherche sur le cancer: du laboratoire directement au chevet des patientes et patients

Personne de référence:

Professeur Georges Coukos, chef du Département d’oncologie

L’année 2019 a vu l’ouverture de la nouvelle unité d’hospitalisation du Service d’immuno-oncologie, de même que le déploiement des équipes au sein du bâtiment Agora, cœur des activités de recherche du Swiss Cancer Center Léman.

Dirigé par le professeur George Coukos, chef du Département d’oncologie et directeur de la branche lausannoise de l’Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer, le Service d’immuno-oncologie se consacre à la recherche clinique de phase précoce dans le domaine de l’immunothérapie du cancer. Il réunit des expertes et experts en matière de biologie, d’immunologie et d’immunothérapie, mais aussi de sciences informatiques et d’ingénierie cellulaire et génétique. Il dispose en outre d’un important savoir-faire dans les soins aux patientes et patients, les essais cliniques, la production de cellules, l’application clinique, ainsi que des équipements hospitaliers de pointe lui permettant de fournir une immunothérapie anticancéreuse innovante.

L’immunothérapie, un pilier de la lutte contre le cancer

L’immunothérapie, qui stimule les défenses naturelles de la patiente ou du patient contre le cancer, est devenue le quatrième pilier thérapeutique après la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.

L’infrastructure du Service d’immuno-oncologie est impressionnante. Elle inclut notamment un Centre de production cellulaire (CPC) de pointe, la plus grande structure académique d’Europe pour l’immunothérapie à base de cellules T, avec 1’000 mètres carrés d’espaces fonctionnels et un taux de production attendu de quelque 350 thérapies individuelles par an. Le CPC fait partie du Centre des thérapies expérimentales (CTE) rattaché au Département d’oncologie et dirigé par la professeure Lana Kandalaft. Le CTE axe ses efforts sur la recherche translationnelle et facilite le transfert des résultats de recherche du laboratoire au chevet de la personne malade.

Spécialement conçue pour accueillir les patientes et patients traité·e·s dans le cadre d’études cliniques, la nouvelle unité d’hospitalisation du Service d’immuno-oncologie abrite notamment les thérapies cellulaires à base de lymphocytes T. Sise au 19e étage du Bâtiment hospitalier, elle vient compléter le pôle ambulatoire de l’Unité des thérapies innovantes, située au 6e étage du Bâtiment hospitalier et attenante au Centre coordonné d’oncologie.

La nécessité d’une grande coordination

Les essais cliniques en immunothérapie nécessitent une grande coordination entre les équipes du laboratoire et de la clinique. Durant toute l’hospitalisation, un ensemble de professionnelles et professionnels, médecins, infirmières et infirmiers de recherche et de coordination dans l’unité, attachées et attachés de recherche, data managers, de même que le personnel du laboratoire de production cellulaire, assurent quotidiennement une prise en charge pluridisciplinaire.

Le Swiss Cancer Center Léman et le bâtiment Agora

Aujourd’hui, la lutte contre le cancer demande à un large éventail d’expertes et experts de travailler ensemble dans des réseaux qui intègrent la recherche fondamentale, translationnelle et clinique. La prise de conscience de cette exigence est à l’origine de la création, en 2016, du Swiss Cancer Center Léman (SCCL). Ses fondateurs réunissent cinq institutions: l’Université de Genève (UNIGE), les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), l’EPFL, l’Université de Lausanne (UNIL) et le CHUV. Deux partenaires privés s’y ajoutent, la Fondation ISREC de l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer et l’Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer (LICR). Le SCCL est dirigé par les professeurs George Coukos (UNIL-CHUV), Douglas Hanahan (EPFL) et Pierre-Yves Dietrich (HUG/UNIGE).

En repoussant les frontières de la connaissance, en faisant œuvre également de pionnier en matière d’innovation par l’interaction, le SCCL et ses 80 groupes de recherche veulent faire une différence dans la vie des patientes et patients atteint·e·s de cancer.

Les objectifs du Swiss Cancer Center Léman sont les suivants:

  • Développer une communauté pluridisciplinaire et interinstitutionnelle pour stimuler la recherche de pointe sur le cancer: mettre en relation chercheuses ou chercheurs, scientifiques, bio-ingénieures ou bio-ingénieurs et cliniciennes ou cliniciens pour lancer de nouvelles approches de diagnostic et de thérapie
  • Fournir des traitements et des soins innovants pour le plus grand nombre de patientes et patients atteint·e·s de cancer: faire passer les découvertes du laboratoire au chevet des malades par le biais d’essais cliniques et transférer les résultats dans la pratique clinique quotidienne
  • Préparer la prochaine génération d’expertes et experts en oncologie: former, encadrer et inspirer les chercheuses et chercheurs de demain

Le bâtiment Agora offre 5’000 mètres carrés de laboratoires de recherche, ainsi que 2’900 mètres carrés d’installations de pointe.

Inauguré en octobre 2018, le bâtiment Agora est au cœur des activités de recherche translationnelle et de développement thérapeutique du SCCL. Construit grâce à un investissement financier de 80 millions de francs par la Fondation ISREC, ce bâtiment visionnaire est stratégiquement situé sur le site du CHUV. Il offre 5’000 mètres carrés de laboratoires de recherche, ainsi que 2’900 mètres carrés d’installations de pointe. Unique en son genre, ce complexe comprend de nouvelles plateformes innovantes pour la bio-ingénierie, le phénotypage cellulaire, la spectrométrie de masse (pour la détection d’antigènes tumoraux), la bio-informatique (pour l’analyse de mégadonnées), l’imagerie in vivo (IRM, micro-CT, microscopie, etc.), ainsi qu’une unité de pointe pour les essais précliniques.

Le bâtiment Agora présente une architecture «ouverte» unique. De nombreux espaces de rencontre facilitent l’interaction entre chercheuses ou chercheurs. Sur trois étages de laboratoires organisés en «quartiers» thématiques, le bâtiment accueille environ 250 expertes et experts spécialisé·e·s dans les domaines de l’oncologie, la bio-ingénierie, la bio-informatique et la recherche clinique. En plan ouvert, les laboratoires assurent une intégration efficace entre les équipes de recherche et favorisent les interactions horizontales sur chaque étage.

Concrètement, la dynamique instaurée à Agora permet l’intégration et l’alignement de programmes de recherche fondamentale et translationnelle en biologie des tumeurs, notamment dans les domaines du micro-environnement tumoral, de la métastase des tumeurs et de l’ingénierie immunitaire. Le bâtiment abrite également des programmes intégrés d’oncologie clinique thérapeutique, dont l’oncologie immunitaire, la radiothérapie et l’imagerie moléculaire. Avec la mise à disposition d’échantillons de patientes et patients indispensables aux études translationnelles (notamment via l’Institut universitaire de pathologie du CHUV situé dans un bâtiment voisin), la structure d’Agora contribue à accélérer le développement de nouvelles thérapies efficaces pour les patientes et patients souffrant d’un cancer.

En 2019, de nombreux groupes issus de l’UNIL, de l’EPFL et du CHUV, y compris le groupe Hi-TIDe (signifiant human integrated tumor immunology discovery engine) dirigé par le professeur Coukos, se sont installés dans les locaux d’Agora. La liste des groupes de recherche qui y travaillent est désormais impressionnante: certaines cheffes ou certains chefs de groupe – dont les professeur·e·s Coukos, Joyce, Kandalaft et Michielin (UNIL-CHUV) – y dirigent leur laboratoire principal. En 2020, elles et ils seront rejoint·e·s par leurs collègues des HUG et de l’UNIGE, facilitant ainsi la collaboration avec les autres laboratoires dans le but de traduire la recherche fondamentale en application clinique.

Le cancer dans le monde

Un homme sur deux et une femme sur trois seront affecté·e·s par le cancer durant leur vie. Quelque 17 millions de personnes ont reçu un diagnostic de cancer dans le monde en 2018. Ce nombre va augmenter à 27,5 millions d’ici à 2040. On estime à 9,6 millions le nombre de personnes décédées des suites d’un cancer dans le monde en 2018; actuellement, seul·e·s 50% des patientes et patients atteint·e·s d’un cancer peuvent être guéri·e·s grâce aux thérapies en vigueur.

Recherches marquantes

Le programme «Pépinière»

Le programme «Pépinière»

Sous peine de voir la source des talents se tarir ou s’en aller sous d’autres latitudes, un centre universitaire comme le CHUV doit rapidement reconnaître les collaboratrices et collaborateurs dont le travail mérite un «coup de pouce». C’est le cas en particulier des cheffes ou chefs de clinique et des jeunes médecins cadres, pour qui la voie menant aux bourses de recherche s’apparente à un chemin de croix.

Grâce à un temps «protégé», une chercheuse ou un chercheur peut mener sa recherche sans entraves.

C’est dans ce but qu’en 2016 le CHUV et l’UNIL ont créé le programme de soutien «Pépinière», qui encourage les cheffes et chefs des services cliniques à signaler les personnes et les projets qui méritent un coup de projecteur. Les projets sont examinés par une commission ad hoc, formée d’une représentante ou un représentant de chaque département clinique et de recherche. Lorsqu’un projet est validé, le service de chaque lauréate ou lauréat reçoit pendant deux ans un montant annuel de 80’000 francs. Cette enveloppe permet d’engager une personne qui décharge la chercheuse ou le chercheur de 50% de ses activités cliniques. Grâce à ce temps «protégé», elle ou il peut mener sa recherche sans entraves.

Présidé par la professeure Jocelyne Bloch, le comité de la bourse a retenu pour 2019 les lauréate et lauréats suivants pour la troisième volée de la bourse «Pépinière»:

  • Docteur David Desseauve, à la recherche de la position optimale pour accoucher

Obstétricien, épidémiologiste, biomécanicien et enseignant passionné par l’accouchement, le docteur David Desseauve est un spécialiste des grossesses à haut risque. Médecin associé au Service d’obstétrique du Département femme-mère-enfant, il met en œuvre son expertise pour comprendre les mécanismes individuels qui permettent de «mieux naître». Sa thématique de recherche porte sur l’optimisation biomécanique des positions d’accouchement.

  • Docteur Evrim Jaccard, l’effet du fer intraveineux sur le métabolisme du glucose

Le docteur Evrim Jaccard s’intéresse à l’impact que pourrait avoir le fer sur le développement du diabète. Les personnes souffrant d’une surcharge de fer dans l’organisme développent en effet plus souvent un diabète, alors qu’une diminution des réserves de fer par saignées améliore le métabolisme du glucose. Il n’est en revanche pas clairement établi si le fer joue un rôle direct dans ce changement. Soutenue par la bourse «Pépinière», l’étude DIAFER dont le docteur Evrim Jaccard est le principal investigateur vise à mesurer l’effet d’une réplétion des réserves de fer sur le métabolisme du glucose.

  • Docteure Angela Koutsokera, le microbiote pulmonaire en situation de transplantation

    La docteure Angela Koutsokera s’intéresse à la greffe pulmonaire et aux risques encourus par les patientes et patients fragilisé·e·s. Les poumons abritent une communauté relativement variée de microbes appelée «microbiote». Ce dernier interagit avec le poumon greffé et le système immunitaire de la patiente ou du patient transplanté·e, mais les effets sur les fonctions et l’évolution à long terme du greffon sont encore peu connus. Le projet de recherche d’Angela Koutsokera va investiguer les interactions entre le micro-environnement pulmonaire et la fragilité chez les personnes transplantées pulmonaires. Les résultats de cette étude devraient faciliter l’identification précoce de patientes et patients vulnérables qui risquent de présenter une évolution défavorable.

    Activités de recherche et publications du BEST

    Le Bureau d’échange des savoirs pour des pratiques exemplaires de soins (BEST) est issu d’une collaboration entre quatre partenaires lausannois: la Haute Ecole de la santé La Source, la Haute Ecole de santé Vaud (HESAV), l’Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS) de l’UNIL et le CHUV (Direction des soins et Centre des formations). Son objectif est de développer une pratique fondée sur les données probantes (evidence-based practice).

    Le CHUV a obtenu une accréditation pour 2019 de la part du Joanna Briggs Institute (JBI).

    En 2019, quatre projets d’implantation de recommandations de bonnes pratiques ont été conduits au CHUV dans le cadre de la formation au leadership clinique proposée par le BEST. Ils portaient sur des thèmes variés: la prévention des comportements agressifs chez les patientes et patients âgé·e·s atteint·e·s de démence hospitalisé·e·s à l’Unité de gériatrie aiguë, la détection précoce des risques chez les patientes et patients âgé·e·s hospitalisé·e·s en traumatologie, l’évaluation des besoins en formation des patientes et patients hospitalisé·e·s en médecine pour lesquel·le·s un retour à domicile est prévu, et la prévention des escarres au bloc opératoire central.

    Le CHUV a d’ailleurs obtenu une accréditation pour 2019 de la part du Joanna Briggs Institute (JBI) en tant qu’hôpital actif dans les soins basés sur des données probantes, en partie grâce à la conduite de ces projets.

    Enfin, un protocole de revue systématique impliquant des collaboratrices et collaborateurs du CHUV a été publié par le BEST:

    Titre de la publication: Instruments for the identification of patients in need of palliative care: a systematic review protocol of measurement properties

    Auteurs: Teike Lüthi F., Mabire C., Rosselet Amoussou J., Bernard M., Borasio G.D., Ramelet A.S.

    Revue: JBI Database of Systematic Reviews and Implementation Reports 2019

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    InnoPACTT dynamise l’entrepreneuriat au sein de l’UNIL et du CHUV

    Afin de gérer les inventions et toute création valorisable des chercheuses et chercheurs, le CHUV et l’UNIL se sont dotés dès le début des années 2000 d’un office de transfert de technologies conjoint: le PACTT.

    Au-delà de la valorisation de la propriété intellectuelle créée au sein des institutions et de la bonne gouvernance en matière de collaboration avec l’industrie, les missions de cet organisme comprennent le conseil et le soutien aux chercheuses et chercheurs dans leurs projets de création d’entreprises. Le PACTT est au service du CHUV et de toutes les facultés de l’UNIL. Il représente les deux institutions auprès de divers organismes locaux et régionaux actifs dans le soutien de l’innovation et de l’entrepreneuriat tels que le Hub Entrepreneuriat et Innovation de l’UNIL, Innovaud, la Fondation pour l’innovation technologique (FIT), BioAlps et l’incubateur StartLab. Du fait notamment de ses interactions régulières avec ces organismes et leurs acteurs, le PACTT est étroitement lié au tissu économique local du canton de Vaud.

    Les bourses InnoTREK sont destinées à de jeunes chercheuses ou chercheurs qui souhaitent développer un projet de start-up.

    En 2013, sous l’impulsion du PACTT, les directions de l’UNIL et du CHUV ont décidé de renforcer leur soutien à l’innovation avec la création d’InnoPACTT, un fonds destiné à financer des projets innovants issus de l’UNIL et du CHUV. Dotées de 100’000 francs chacune, également soutenues par la FIT, les bourses InnoTREK sont destinées à de jeunes chercheuses ou chercheurs qui souhaitent développer un projet de start-up.

    Depuis sa création, InnoPACTT a distribué des bourses pour plus de 2 millions de francs à 21 lauréates et lauréats, dont 48% de femmes. Ces financements ont permis le lancement de sept start-up prometteuses, dont 44% par des femmes entrepreneuses.

    Les entreprises créées depuis 2013 sont les suivantes:

    • Lymphatica Medtech SA
    • Matchmore SA
    • Sulfiscon Sàrl
    • VRIST Sàrl
    • Flares Analytics SA
    • AgroSustain SA
    • JeuPRO Sàrl
    • Genknowme SA
    • HaYa Therapeutics SA

    Création de NeuroRestore, centre développant des approches technologiques chirurgicales innovantes pour rétablir les fonctions neurologiques

    Afin de créer des synergies entre ingénieures ou ingénieurs, médecins et chercheuses ou chercheurs au sein d’une structure commune, le CHUV, l’EPFL, la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL, la SUVA et la Fondation Defitech ont décidé de fédérer leurs compétences dans le domaine de la neuroréhabilitation et des neurotechnologies qui demandent des implantations neurochirurgicales.

    NeuroRestore permettra d’accélérer les recherches afin de les rendre accessibles le plus vite possible.

    Nommé NeuroRestore, ce centre a pour ambition d’élargir l’accès aux neurotechnologies développées dans le cadre de l’étude STIMO (pour Stimulation Movement Overground), menée par le neuroscientifique de l’EPFL Grégoire Courtine et la neurochirurgienne du CHUV et professeure à l’UNIL Jocelyne Bloch. Ces neurotechnologies révolutionnaires combinent des stimulations électriques précises de la moelle épinière, contrôlées par un pacemaker et un système de support corporel intelligent. Grâce à ces innovations, dix patients paraplégiques ont pu faire quelques pas sans assistance. NeuroRestore permettra d’accélérer les recherches afin de les rendre accessibles le plus vite possible au plus grand nombre. La mission de NeuroRestore est également de développer d’autre stratégies innovantes pour « réparer » le système nerveux.

    La création du centre NeuroRestore a également pour objectif de poursuivre le développement de neurothérapies par stimulation électrique (electroceuticals), ou par des approches biologiques (thérapie génique et cellulaire), afin d’améliorer les fonction neurologiques des patientes et patients paraplégiques, tétraplégiques, souffrant de la maladie de Parkinson ou des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Le centre aura pour mission de tester des traitements innovants et personnalisés dans le cadre de protocoles de recherche, puis de les mettre à disposition des hôpitaux et des patientes et patients. Enfin, il formera une nouvelle génération de professionnelles et professionnels de la santé, d’ingénieures et ingénieurs à l’utilisation de ces approches thérapeutiques innovantes.

    Création du Centre de recherche et d’innovation en sciences pharmaceutiques cliniques

    Issu d’une nouvelle convention entre les Universités de Lausanne et Genève, un Centre de recherche et d’innovation en sciences pharmaceutiques cliniques (CRISP) a vu le jour en août 2019. Rattaché au Département de la formation et de la recherche du CHUV, le CRISP est affilié à l’Institut des sciences pharmaceutiques de Suisse occidentale (ISPSO).

    Le CRISP conçoit des enseignements de pointe qui préparent aux nouveaux métiers de la pharmacie.

    La mission du CRISP est de répondre aux besoins de création et de diffusion de connaissances pour un usage sûr, efficace, efficient et interprofessionnel des médicaments. Il doit également développer des méthodes scientifiques et des prestations cliniques pour l’application sécurisée et efficiente des thérapies et technologies innovantes. Enfin, il conçoit des enseignements de pointe qui préparent aux nouveaux métiers de la pharmacie.

    Dirigé par la professeure ordinaire Chantal Csajka, le CRISP déploie ses activités autour de trois pôles d’expertise complémentaires, qui mettent en réseau des chercheuses et chercheurs du CHUV et d’Unisanté: médicaments en vie réelle, thérapies innovantes et pharmacie digitale et de précision.