L’année 2019 a vu la création du Centre de transplantation de microbiote fécal ainsi que celle du Centre d’immunologie humaine Lausanne. Le Centre de médecine intégrative et complémentaire (CEMIC) s’est développé. L’institution s’est par ailleurs mobilisée pour reconnaître l’apport des proches aidant·e·s et s’est engagée dans le projet «Hôpital ami des aînés», qui soutient les personnes fragiles.
Personnes de référence:
Docteure Tatiana Katerina Galperine, responsable du Centre de transplantation de microbiote fécal, Service des maladies infectieuses
Professeur Benoît Guery, médecin chef, Service des maladies infectieuses
Depuis 2019, le CHUV dispose d’une structure qui permet de traiter très efficacement les infections à «Clostridioides difficile» lorsqu’elles deviennent résistantes aux antibiotiques.
Diabète, obésité, dépression, autisme, maladie de Parkinson ou maladies inflammatoires de l’intestin: dans le cadre de la recherche, la transplantation de microbiote fécal (TMF) suscite aujourd’hui beaucoup d’espoir. A ce jour cependant, dans la pratique médicale en Suisse comme ailleurs, ce médicament n’est recommandé que pour l’infection récidivante à Clostridioides difficile. Il s’agit de la seule pathologie pour laquelle son efficacité a été prouvée.
Lorsque les antibiotiques peinent à empêcher la récidive de ce problème intestinal sévère, il est aujourd’hui devenu courant de pratiquer un transfert de microbiote. Ce traitement représente le dernier espoir de guérison. Il n’existe pour l’instant pas d’alternative thérapeutique pour la prise en charge de ces infections.
Une technique millénaire
La médecine chinoise utilise le microbiote fécal comme un médicament depuis des millénaires. En Occident, où ses bienfaits sont connus par la médecine vétérinaire depuis longtemps, la première étude scientifique sur l’être humain a été publiée en 1953. Mais le véritable développement de cette technique est plus récent, avec un premier essai clinique en 2013 pour traiter l’infection à Clostridioides difficile. Au CHUV, quelques transplantations ont été effectuées dès 2014 pour cette pathologie. Le succès du traitement, efficace dans 85 à 90% des cas avec peu d’effets secondaires, de même que la multiplication des preuves scientifiques de sa pertinence, ont alors convaincu l’institution hospitalière d’inscrire la création d’un centre de référence spécialisé dans son plan stratégique.
Conçu dès 2017, le Centre de transplantation de microbiote fécal du CHUV a été créé en février 2019. Seul centre du genre en Suisse à être accrédité par Swissmedic pour la production des transplants, il dispose d’une équipe dédiée et des équipements nécessaires à la préparation des transplants dans un laboratoire spécialisé, notamment pour la production d’éléments congelés. Le traitement est administré selon des procédures précises et standardisées, qui assurent la qualité des soins.
Les procédures du centre concernent notamment les donneuses et donneurs, dont la sélection est très complexe: chaque transplant étant considéré comme un médicament, le microbiote qui sera transféré est soumis à des critères extrêmement rigoureux. De façon globale, la personne qui donne doit être en pleine santé: entre autres contraintes, elle ne doit pas souffrir d’obésité ni d’une maladie auto-immune, ne doit être porteuse d’aucun agent infectieux; par ailleurs, comme pour le don du sang, elle ne doit pas avoir voyagé dans un pays lointain au cours des six derniers mois. A cela s’ajoute le temps de sélection: chaque donneuse ou donneur doit passer plusieurs bilans biologiques minutieux (ou «screenings») avant d’être reconnu·e comme tel·le et pouvoir revenir au CHUV le jour du don. Toutes ces exigences transforment la recherche du bon microbiote en véritable quête du Graal. Il est parfois difficile de trouver suffisamment de donneuses et donneurs pour répondre à la demande de traitements.
Traiter une ou deux personnes par semaine
En Suisse romande, au CHUV et aux HUG, on dénombre environ 70 cas d’infection à Clostridioides difficile qui correspondent aux indications de la transplantation de microbiote fécal. Entre 2014 et 2017, le CHUV a traité une demi-douzaine de personnes par année. En 2019, suite au lancement du centre et à son accréditation par Swissmedic, le CHUV est devenu la structure de référence pour ce traitement dans la région. Cette même année, l’équipe du centre a reçu 16 patientes et patients, et peut envisager de traiter une personne par semaine en 2020. Quant aux autres pathologies que la transplantation du microbiote fécal pourrait aider à guérir, il faut encore attendre que la recherche achève de démontrer son efficacité dans leur domaine.
Depuis le 1er mai 2019, la professeure Chantal Berna Renella est la responsable du Centre de médecine intégrative et complémentaire (CEMIC).
Créé sur décision de la Direction générale du CHUV en juillet 2015, le CEMIC a pour mandat d’être le centre de référence des médecines complémentaire et intégrative pour tous les départements, dans les domaines de la pratique, de l’enseignement et de la recherche. A ses débuts, le centre était une entité de recherche et d’enseignement. Par la suite, dans le cadre d’un projet pilote (2017-2019), son équipe a mis en place une activité clinique, soutenue par le rattachement du CEMIC au Service d’anesthésiologie en 2018. L’offre du CEMIC s’est d’abord adressée aux patientes et patients du Département d’oncologie ou du Centre d’antalgie, proposant une anamnèse intégrative, suivie de traitements en acupuncture, hypnose, massage thérapeutique ou art-thérapie.
En 2019, l’équipe médico-soignante, qui compte à présent six personnes à temps partiel, a traité plus de 120 patientes et patients au cours de 1000 séances thérapeutiques. Les prestations de médecine complémentaire en oncologie et en antalgie se sont étoffées par une offre d’hypnose et d’art-thérapie ambulatoire. De nouveaux services sont devenus bénéficiaires de prestations intra-hospitalières du CEMIC. Ainsi, depuis septembre 2019, le CEMIC a un mandat de pratique d’hypnose auprès du Service de médecine intensive adulte. Les cliniciennes et cliniciens du CEMIC mènent également de nouveaux projets pilotes, par exemple en anesthésiologie sous forme d’hypno-analgésie pour l’accompagnement anesthésique en chirurgie ou d’acupuncture en prévention des nausées et vomissements péri-opératoires.
Dans le domaine de l’enseignement UNIL-FBM et CHUV, l’équipe du CEMIC a assuré plus de 124 périodes sur les médecines complémentaires, la médecine intégrative et l’effet placebo. Une première volée a complété un nouveau programme (développé conjointement avec le Centre des formations) en accompagnement de gestes douloureux avec des techniques de communication basées sur l’hypnose. Enfin, le CEMIC a publié en 2019 quatre articles scientifiques peer-reviewed et réalisé deux présentations orales lors de congrès internationaux sur ses thématiques de recherche axées sur l’intégration des médecines complémentaires en milieu hospitalier, ainsi que sur la modulation non pharmacologique de la douleur.
Dans le cadre des restructurations de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne (PMU) de même qu’en prévision de la création d’Unisanté, la direction de la PMU a proposé de transférer toute l’activité de Centre de médecine dentaire et orale (CMDO) au sein de la Division de chirurgie orale et maxillo-faciale du CHUV. Les activités des deux structures comprenaient déjà de nombreux domaines communs, comme la chirurgie orale (implants dentaires, extractions dentaires). Ce transfert permet d’optimiser les ressources et les compétences.
Le CMDO assure en premier lieu des soins dentaires de base en ambulatoire pour des patientes et patients. Ses collaboratrices et collaborateurs y pratiquent un peu plus de 20’000 consultations par année. Plusieurs hygiénistes, assistantes et assistants en prophylaxie travaillent également au CHUV. Par ailleurs, le centre accomplit des tâches hospitalières très diversifiées. Elles comprennent la médecine générale et la prophylaxie, de même que les secteurs suivants:
L’ensemble de cette activité est assurée par une cinquantaine de collaboratrices et collaborateurs (accueil, secrétariat médical, facturation, laboratoire dentaire, médecins dentistes, hygiénistes dentaires, assistantes et assistants en prophylaxie). Il est prévu qu’en 2020 les locaux de la chirurgie maxillo-faciale et du CMDO, pour la plupart situés au 8e étage du bâtiment Unisanté, soient réunis. Cette fusion devrait permettre d’améliorer encore les nouvelles synergies.
Parce qu’il s’engage concrètement en faveur de soins de santé basés sur des données probantes, le CHUV a été accrédité par le Joanna Briggs Institute au début de l’année 2019. Cette prestigieuse organisation sans but lucratif collabore avec plus de 70 entités dans le monde afin de promouvoir l’amélioration des soins. Dans ce contexte, chaque année, le CHUV propose à des duos de cadres et de cliniciennes ou cliniciens une «formation-action». A son terme, les participantes et participants ont intégré des recommandations de pratiques cliniques internationalement reconnues dans les activités quotidiennes de leur service.
Les projets terminés en 2019 montrent les bienfaits que peuvent en tirer les patientes et patients. Ils concernaient notamment la prévention des escarres lors d’interventions chirurgicales, la détection précoce des besoins en formation des patientes et des patients en médecine interne, l’évaluation des risques cliniques en traumatologie, ou encore la prévention de l’agitation et de la violence chez les personnes âgées atteintes de démence.
Depuis 2010, afin d’améliorer le devenir des patientes et patients, l’Organisation mondiale de la santé exige l’application du concept de patient blood management (PBM) de la part de ses Etats membres. En reconnaissant le PBM comme un projet institutionnel important, le CHUV fait office de pionnier en Suisse romande.
Les avantages du programme de patient blood management ont été démontrés dans de nombreuses études scientifiques. Le nombre de transfusions baisse fortement, de même que le taux de complications, le taux d’infections, la durée d’hospitalisation et le taux de mortalité. Le PBM permet également de réduire significativement les coûts des traitements. Pour un hôpital de taille moyenne, l’économie est de l’ordre de plusieurs millions de francs.
En 2019, pour toutes ces raisons, le CHUV a mis en œuvre des recommandations de seuils transfusionnels plus restrictifs pour les patientes et patients adultes comme pour les enfants. Soutenu par une stratégie de communication, le projet doit réduire le nombre d’indications à la transfusion de produits sanguins. Il a pour objectif d’améliorer la santé et la survie des patientes et patients, de respecter le sang précieux des donneuses et donneurs et de diminuer les coûts des traitements.
En cohérence avec les actions cantonales et nationales et en s’inspirant d’expériences menées à bien par d’autres établissements de santé, le CHUV s’est engagé dans une démarche qui met en valeur le travail des personnes qui jouent le rôle de «proche aidant·e·» d’une patiente ou un patient. Ce plan interprofessionnel consiste à reconnaître l’importance de cet apport dans le parcours de soins lors d’une hospitalisation au CHUV. Il a également pour objectif d’aider à préparer la sortie de l’hôpital, lorsque cela se révèle pertinent.
Ce projet se décline en trois axes principaux:
Soutenu par la Direction générale et mis en œuvre par la Direction médicale et la Direction des soins, ce projet prévoit de mettre à disposition des soignant·e·s et des proches aidant·e·s dès 2020 des outils concrets au service d’une meilleure qualité de soins, centrés sur la patiente ou le patient et ses proches.
Pour les personnes âgées fragiles et hospitalisées, le projet «CHUV, Hôpital adapté aux aînés» (HAdAs) offre des soins centrés sur leurs besoins et leurs préférences. Cette approche espère prévenir leur déclin fonctionnel et cognitif, maintenir leur autonomie et renforcer leurs ressources psychosociales et spirituelles. Le CHUV s’engage dans cette démarche suite au succès de ses expériences propres et de celles d’autres établissements à l’étranger.
Le projet HAdAs comprend cinq axes d’intervention, complémentaires les uns des autres et qui visent à adapter les soins à cette population. Il consiste à implanter les meilleurs processus de soins et de gouvernance, à renforcer le savoir et à repenser l’environnement des soins et leur éthique. En plus des personnes âgées hospitalisées, il est aussi destiné à leurs proches et aux professionnelles et professionnels de l’hôpital. A terme, cette approche systémique du projet favorisera un changement culturel. Il permettra d’améliorer les soins et leur organisation, de même que l’éthique de prise en charge des aîné·e·s, qui forment une partie importante des personnes accueillies à l’hôpital.
La prise en charge des personnes en situation de handicap mental rencontre certaines difficultés, aussi bien dans le secteur hospitalier qu’en ambulatoire. Un certain nombre de patientes et patients, de familles et d’institutions ont relevé des dysfonctionnements. Il arrive que ces patientes et patients attendent plus de six mois pour une intervention sous anesthésie générale. Plus globalement, l’organisation de l’hôpital n’apparaît pas toujours adaptée à leurs besoins spécifiques.
Au vu de ces constats, le CHUV a entrepris d’améliorer de façon significative l’accueil des patientes et patients en situation de handicap mental. Un groupe de travail a été lancé en automne 2019 afin d’identifier des axes de travail et de mettre des priorités.
La Direction des soins du CHUV a également organisé une table ronde sur le thème «Soins pour les personnes en situation de handicap mental en milieu hospitalier». La discussion a réuni des professionnelles et professionnels du CHUV, des représentantes et représentants de l’association Insieme Vaud, la Fondation Eben-Hézer de Lausanne, l’Institution de Lavigny ainsi que des établissements socio-éducatifs. A cette occasion, deux études ont été présentées, conduites dans le cadre du master en sciences infirmières de l’Institut universitaire de formation et de recherche en soins (IUFRS).
Fin 2019 a eu lieu au CHUV une première opération de thyroïdectomie totale effectuée sous hypnose et anesthésie locale. Un homme de 34 ans atteint d’une maladie du cœur congénitale complexe et de problèmes respiratoires sévères avait auparavant présenté des épisodes d’arythmie cardiaque (des fibrillations auriculaires paroxystiques) à plusieurs reprises. Il avait été urgent de réguler les battements de son cœur. Un traitement d’amiodarone, un médicament antiarythmique, avait cependant provoqué une hyperactivité de la glande thyroïde, que d’autres médicaments ne parvenaient pas à diminuer.
Les médecins spécialistes du CHUV qui se sont penché·e·s sur le cas de ce patient, son cardiologue, deux endocrinologues et deux médecins anesthésistes, de même que le professeur Maurice Matter du Service de chirurgie viscérale, ont finalement opté pour une thyroïdectomie totale. Comme une anesthésie générale était trop risquée, de même qu’une anesthésie profonde de la zone du plexus, l’intervention a été réalisée en combinant une hypnose, une anesthésie locale du plexus cervical superficiel pendant l’ablation de la thyroïde, et un analgésique en complément, le rémifentanil. Le patient n’a souffert d’aucune douleur pendant l’opération. En dehors d’une fatigue et de douleurs laryngées pendant 48 heures, les suites de l’intervention ont été globalement simples. Le patient est rentré à son domicile 15 jours plus tard.
La radiothérapie occupe une place essentielle pour la guérison du cancer. Cependant, depuis les débuts de cette technique, il est nécessaire de fractionner les irradiations afin de les rendre tolérables pour les tissus sains, tout en délivrant une dose totale suffisante pour détruire les tumeurs. En général, chaque patiente ou patient doit subir de 20 à 25 séances de traitement.
Depuis plusieurs années, le Service de radio-oncologie du CHUV s’efforce d’augmenter toujours plus la précision des irradiations, de façon à diminuer le volume de tissus sains irradiés en périphérie des tumeurs. Si l’on compare le traitement actuel avec celui des années 2000, la précision à laquelle le CHUV est aujourd’hui parvenu permet aux patientes et patients de supporter infiniment mieux les irradiations.
Du fait de cette meilleure tolérance, la haute précision des irradiations diminue les éventuels effets secondaires tout en gardant la même efficacité sur les tumeurs. Dans certains cas, le traitement est plus efficace encore. Il est ainsi possible, en fin de compte, de «moins fractionner» le traitement, autrement dit de réduire le nombre de séances auxquelles doit se rendre chaque patiente ou patient. Au CHUV, au fil du temps, le nombre moyen de séances de radiothérapie par personne a diminué: alors qu’il allait jusqu’à 16 ou 17 en 2014, il atteint 12 ou 13 en 2019.
Cette approche a été largement validée pour plusieurs types de pathologie cancéreuses, telles que le cancer du sein, de la prostate, des poumons, du rectum, etc. Limiter le nombre de séances rend la prise en charge nettement moins contraignante pour les patientes ou patients et améliore la qualité des soins.
Grâce à son approche innovante de la santé au service de la performance sportive, le centre de médecine du sport pour adolescent·e·s SportAdo a reçu une double reconnaissance. Il a été labellisé «Centre médical Swiss Olympic» et reconnu par la Société suisse de médecine du sport comme premier centre de formation en médecine du sport de l’adolescent·e.
Créé en 2015, le centre SportAdo participe au développement d’outils innovants et adaptés de prévention en santé et à la formation des professionnelles et professionnels de la santé dans le domaine de la médecine du sport et de l’approche de l’adolescent·e en consultation. Il a pour objectifs principaux de prendre en charge de façon globale les jeunes sportives et sportifs entre 12 et 20 ans, amateur·e·s ou athlètes d’élite, et de promouvoir une activité sportive ou physique à long terme en respectant le développement de l’adolescent·e. Le centre se base sur un principe d’interdisciplinarité et d’expertise autour de la santé des adolescent·e·s. Il fait partie de la Division interdisciplinaire de santé des adolescents, avec laquelle il s’articule afin d’offrir une prise en charge complète qui tient compte de toutes les facettes de la santé des adolescent·e·s sportives et sportifs.
En lien avec la médecine du sport adulte, le centre de médecine du sport pour adolescent·e·s du CHUV a été choisi pour le développement et l’opérationnalisation de la clinique médicale des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Lausanne 2020, de même que pour une partie du programme éducationnel.
A l’initiative du doyen de la Faculté de biologie et de médecine, le professeur Jean-Daniel Tissot, la FBM et le CHUV ont créé le Centre d’immunologie humaine Lausanne (CHIL) au sein de la Section des sciences cliniques (SSC). Le lancement du CHIL a eu lieu en 2019, grâce à une subvention obtenue par la direction de l’UNIL.
Douze services de la SSC participent au programme du CHIL. Les programmes de recherche existants sont centrés sur les mécanismes régulatoires de la réponse innée et adaptative, l’immunité antivirale et tumorale, l’immunopathogenèse des maladies systémiques inflammatoires, la tolérance dans la transplantation, le vieillissement du système immunitaire chez la personne âgée, la relation entre la signalisation du récepteur de surface des lymphocytes T (TCR) et l’oncogenèse, la réponse vaccinale chez les populations vulnérables, les immunodéficiences primaires et secondaires, l’immunopathogenèse de la sclérose en plaques, la réponse thérapeutique à des agents biologiques dans les maladies systémiques inflammatoires et dans les cancers, enfin l’immunogénétique des maladies infectieuses.
L’objectif du CHIL est de développer les synergies nécessaires au développement d’un programme unique et compétitif au niveau national et international, afin d’assurer la durabilité du programme et la formation des futurs immunologistes au sein de la Section des sciences cliniques.