En 2019:
Tableau 1
2017 | 2018 | 2019 | Variation 2018/2019 |
En moyenne depuis 2017 |
|
---|---|---|---|---|---|
Hospitalisation somatique aiguë | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 40'689 | 42'020 | 42'119 | 0,2% | 1,7% |
Journées de l'exercice | 286'415 | 282'910 | 282'444 | -0,2% | -0,7% |
Hospitalisation de réadaptation somatique (*) | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 2'218 | 1'884 | 1'800 | -4,5% | -9,9% |
Journées de l'exercice | 42'729 | 39'554 | 39'951 | 1,0% | -3,3% |
Attentes de réadaptation | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 1'676 | 1'986 | 1'898 | -4,4% | 6,4% |
Journées de l'exercice | 10'008 | 12'503 | 11'476 | -8,2% | 7,1% |
Hospitalisation psychiatrique (**) | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 4'677 | 4'299 | 4'302 | 0,1% | -4,1% |
Journées de l'exercice | 109'124 | 108'607 | 108'309 | -0,3% | -0,4% |
Attentes de placements somatiques | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 622 | 709 | 688 | -3,0% | 5,2% |
Journées de l'exercice | 12'024 | 10'205 | 9'887 | -3,1% | -9,3% |
Attentes de placements psychiatriques | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 216 | 239 | 266 | 11,3% | 11,0% |
Journées de l'exercice | 9'328 | 10'528 | 12'500 | 18,7% | 15,8% |
Hébergement médico-social (Soerensen-La Rosière) | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 135 | 137 | 132 | -3,6% | -1,1% |
Journées de l'exercice | 35'958 | 35'922 | 35'807 | -0,3% | -0,2% |
Activité totale | |||||
Patientes et patients traité·e·s | 50'233 | 51'274 | 51'205 | -0,1% | 1,0% |
Journées de l'exercice | 505'587 | 500'229 | 500'374 | 0,0% | -0,5% |
Tableau 2
2017 | 2018 | 2019 | |
---|---|---|---|
Activité somatique | |||
Aiguë | 7,2 | 6,8 | 6,8 |
Réadaptation | 20,4 | 22,1 | 23,6 |
Attente de réadaptation | 6,1 | 6,4 | 6,2 |
Attente de placement C | 20,6 | 15,6 | 14,7 |
Activité psychiatrique | |||
Aiguë et réadaptation | 25,3 | 26,9 | 26,5 |
Attente de placement C | 51,5 | 45,6 | 49,0 |
Entre 2018 et 2019, le nombre de séjours d’hospitalisation somatique aiguë s’est stabilisé, alors que le rythme de croissance était de 1,7% en moyenne depuis 2017.
Les évolutions sont très contrastées à l’intérieur de l’hôpital:
Les patientes et patients restent en moyenne 6,8 jours à l’hôpital. Après une forte baisse entre 2017 et 2018, la durée de séjour se stabilise.
En 2019, les unités de réadaptation du CHUV ont été pleinement occupées, notamment du fait qu’en moyenne, les patientes et patients ont eu besoin de traitements plus longs (+7% de durée moyenne de séjour).
Ainsi, moins de personnes ont pu être prises en charge directement dans les unités du CHUV (-4,5% de cas), les autres ayant été orientées vers d’autres structures existantes dans la région.Une meilleure anticipation des besoins de prise en charge, à la sortie des patientes et patients du Service de médecine interne, a permis de diminuer de 34,3 à 31,4 le nombre de lits occupés par des personnes qui attendent une place en centre de réadaptation.
Par ailleurs, près de 17,7 lits de soins aigus et 9,4 lits de réadaptation étaient toujours occupés par des patientes et patients qui attendaient de trouver une place en EMS (en moyenne 14,7 jours).
Au total, en 2019, 58,5 lits de soins aigus ou de réadaptation ont été occupés par des personnes qui ne demandaient plus ce type de soins (5,7% des lits).
Entre 2017 et 2018, l’introduction d’une nouvelle structure tarifaire en psychiatrie (TARPSY) a modifié la manière de délimiter et de décompter les séjours hospitaliers.
En 2019, le nombre de cas traités, comme les journées d’hospitalisation, ont été stables.
Les lits psychiatriques ont été occupés à leur maximum, mais pas seulement pour des patientes aiguës et des patients aigus: en 2019, près de 10% des lits des secteurs psychiatriques ont été occupés par des patientes et patients en attente de disposer d’une place dans un EMS ou une structure adaptée à leurs besoins (34 lits). En moyenne, elles et ils ont dû attendre 49 jours.
Cette difficulté ne fait que croître d’année en année. Elle met le système sous pression.
Tableau 3
2017 | 2018 | 2019 | Ecart 2018/2019 |
|
---|---|---|---|---|
Médecine | 221 | 227 | 226 | -1 |
Chirurgie | 169 | 163 | 159 | -4 |
Gynécologie-obstétrique | 215 | 215 | 208 | -7 |
Appareil locomoteur | 129 | 112 | 101 | -11 |
Cœur-vaisseaux | 79 | 80 | 78 | -2 |
Neurosciences cliniques | 68 | 77 | 75 | -2 |
Oncologie | 20 | 19 | 21 | 2 |
Soins intensifs adultes | 35 | 35 | 35 | 0 |
Unités de réadaptation et soins palliatifs | 135 | 129 | 129 | 0 |
Sous-total soins somatiques | 1'071 | 1'057 | 1'033 | -24 |
Sous-total soins somatiques y compris Hôtel des Patients | 1'116 | 1'128 | 1'112 | -16 |
Sous-total psychiatrie | 352 | 352 | 353 | 1 |
EMS Soerensen-La Rosière | 100 | 100 | 100 | 0 |
Total | 1'568 | 1'580 | 1'565 | -15 |
Dans la cité hospitalière, l’année 2019 a été marquée par la mise en place d’un processus de gestion active des capacités, qui a permis de fermer:
Cinq lits ont été fermés à l’Hôpital de l’enfance, là aussi afin d’adapter les capacités aux besoins, en diminution; par ailleurs, des travaux à la Maternité ont conduit à la fermeture de 4 lits pendant 6 mois.
Enfin, en milieu d’année, une unité de 6 lits dédiés aux traitements d’immunothérapie en oncologie a pu être ouverte.
L’ensemble de ces mouvements se traduit par une baisse de 24 lits exploités entre 2018 et 2019 (en moyenne annuelle).
Le taux d’occupation moyen des lits demeure à un niveau modéré (82,5%). Alors que d’importants travaux de rénovation des étages du Bâtiment hospitalier sont en cours, cette situation permet de garder localement des marges de manœuvre précieuses, que ce soit dans le Bâtiment hospitalier ou à l’Hôtel des patients.
Dans les secteurs psychiatriques, le nombre de lits est stable. Les taux d’occupation atteignent un niveau préoccupant (97,6% en moyenne).
Les capacités de l’EMS Soerensen - La Rosière sont pleinement occupées (taux d’occupation de 98,1%).
Tableau 4
2017 | 2018 | 2019 | Ecart 2018/2019 |
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---|---|---|---|---|
Médecine | 88,0% | 83,1% | 87,7% | 4,6% |
Chirurgie | 78,6% | 80,8% | 85,5% | 4,7% |
Gynécologie-obstétrique | 78,0% | 75,6% | 71,0% | -4,6% |
Appareil locomoteur | 72,1% | 71,6% | 76,2% | 4,6% |
Cœur-vaisseaux | 77,7% | 80,2% | 82,9% | 2,7% |
Neurosciences cliniques | 81,2% | 81,3% | 81,6% | 0,3% |
Oncologie | 68,8% | 71,1% | 76,2% | 5,1% |
Soins intensifs adultes | 90,0% | 87,5% | 87,8% | 0,3% |
Unités de réadaptation et soins palliatifs | 93,4% | 94,6% | 93,1% | -1,5% |
Sous-total soins somatiques | 81,8% | 81,0% | 82,5% | 1,5% |
Sous-total soins somatiques y compris Hôtel des Patients | 80,3% | 78,9% | 80,2% | 1,3% |
Sous-total psychiatrie | 96,5% | 94,3% | 97,6% | 3,3% |
EMS Soerensen-La Rosière | 98,5% | 98,5% | 98,1% | -0,4% |
Total | 85,1% | 83,6% | 85,3% | 1,7% |
2017 | 2018 | 2019 | |
---|---|---|---|
Région Lausanne | 52,6% | 51,8% | 51,2% |
Reste du canton de Vaud | 35,1% | 35,4% | 35,6% |
Cantons romands | 9,7% | 10,2% | 10,6% |
Autres cantons suisses | 0,9% | 0,8% | 0,8% |
Etranger | 1,8% | 1,9% | 1,8% |
87% des patientes et patients du CHUV résident dans le canton de Vaud.
Le recrutement de patientes et patients vaudois·es en dehors de la région lausannoise, de même que la proportion des personnes qui viennent de cantons romands, augmente progressivement sur la période.
Le CHUV renforce peu à peu son rôle d’hôpital de référence.
Fin 2018, en raison du départ du titulaire du poste, les soins intermédiaires situés au niveau 15 du Bâtiment hospitalier étaient dépourvus d’une supervision médicale qui réponde aux exigences de la Commission suisse de certification des unités de soins intermédiaires. Dans un premier temps, à la demande des cheffes et chefs des services concernés, le Service de médecine intensive adulte (SMIA) a repris cette tâche sans que l’organisation ne soit modifiée. Afin de permettre une optimisation des procédures et des formations, il a ensuite été décidé de réunir les soins intermédiaires du Département des services de chirurgie et d’anesthésiologie (DSCA) sous une direction médicale unique. Confiée au SMIA, elle est désormais assumée par une médecin cadre principalement dédiée à cette fonction. De plus, au vu d’une organisation spatiale atypique sur trois sites, un collège infirmier a été constitué, ce qui permet de rendre le travail des infirmières et infirmiers très efficace. Après la mise en place d’un programme de formation médico-soignante et d’une documentation spécifique, ce processus a permis d’obtenir fin 2019 une certification «Intermediate Care» (IMC) définitive pour les soins intermédiaires du DSCA.
Jusqu’en 2015, le nombre de lits occupés au CHUV a crû au même rythme que son activité somatique aiguë. Depuis 2016, les projets qui ont pour but d’améliorer l’efficience clinique (GPS+, ERAS) portent leurs fruits: l’activité continue de croître, tandis que le nombre de lits occupés diminue. Le gain a été particulièrement fort en 2018: cette année a vu la durée des séjours au CHUV baisser de plus de 5%. Conjugués à l’ouverture de l’Hôtel des patients, ces gains ont permis de relâcher progressivement la forte pression qui s’exerçait sur l’occupation des lits.
En 2019, le CHUV a saisi l’opportunité d’introduire un processus dynamique qui permet d’adapter les capacités d’hébergement aux besoins, en prenant en compte l’évolution des taux d’occupation moyens (TOM) des services. Ces taux sont analysés chaque trimestre. Sur cette base, des propositions d’ouverture et de fermeture de lits sont soumises au Comité de direction de l’hôpital, puis au service concerné. Si elle est confirmée, la décision est formalisée, puis mise en œuvre et suivie.
De novembre 2018 à fin avril 2019, une convention de collaboration avec l’Hôpital de Morges a permis au CHUV d’y utiliser 15 lits, sans engagement financier; 70 patientes et patients ont bénéficié de cette mesure.
Les transferts vers l’Hôpital de Morges ont cependant diminué pendant le pic de grippe de 2019, qui était modéré. Cette situation a contraint le CHUV à définir des mesures internes supplémentaires pour absorber le flux de patientes et patients.
Suite au bilan des mesures hivernales 2019, le Comité de direction du CHUV a décidé d’ouvrir 12 lits hivernaux de médecine interne de janvier à mars 2020, afin de compléter les 15 lits prévus par la convention avec l’Hôpital de Morges.
Au secteur de la maternité de l’Hôtel des patients, l’année 2019 a été marquée par la mise à disposition d’une deuxième salle de soins. Le nombre de sages-femmes a par ailleurs augmenté de près de deux postes équivalents plein-temps. Cette nouvelle organisation permet d’accueillir 16 patientes et 9 bébés, ce qui correspond à l’occupation intégrale d’un étage de l’Hôtel.
Par ailleurs, après trois ans de fonctionnement, de plus en plus de patientes sont transférées à l’Hôtel des patients avec leur nouveau-né·e directement depuis la salle d’accouchement. Elles y passent ainsi un séjour complet. A noter que certaines familles reviennent à l’Hôtel des patients pour une deuxième naissance.