L’instauration de la nouvelle convention collective de travail (CCT) s’est terminée avec un résultat globalement satisfaisant. Sa mise en œuvre comprenait deux phases: le passage à 47 heures de travail hebdomadaire, puis à 46 heures. Elle s’est accompagnée de projets d’optimisation des processus de travail des médecins au sein de différents services. En chirurgie viscérale, la planification du temps de travail se fait désormais sur un rythme annuel.
L’objectif de maîtriser le nombre d’heures supplémentaires se poursuit. Une fois finalisée, une directive d’application de la CCT devrait permettre aux personnes en charge des plannings, ainsi qu’aux cheffes et chefs de service, de mieux appliquer les nouvelles dispositions de la convention.
Afin de connaître l’impact de la nouvelle convention collective de travail sur les médecins en formation, une enquête a été élaborée en décembre 2018 avec le concours de la cellule Enquêtes de satisfaction et d’opinion des patient·e·s et des employé·e·s (ESOPE) de l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive.
Enfin, la mise en place de la nouvelle approche d’orientation des carrières des médecins en formation (CHAT) s’est pleinement effectuée. Elle permet à l’hôpital de déterminer, tout au long de la formation postgraduée, l’orientation de carrière possible ou souhaitée en milieu hospitalier, dans la sphère académique ou dans le cabinet d’une ou un médecin en formation.
2016 | 2017 | 2018 | |
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Embauches | 2'168 | 2'449 | 2'211 |
Réembauches | 775 | 893 | 925 |
Total | 2'943 | 3'342 | 3'136 |
Professeure ordinaire de l’Université de Lausanne, Lucia Mazzolai dirige le Service d’angiologie depuis 2009. Experte reconnue et membre de nombreuses sociétés savantes suisses et étrangères, elle est l’auteure de plus de 200 publications et se voit régulièrement inviter à donner des conférences en relation avec ses activités cliniques et de recherche, tant au niveau national qu’international.
Italienne d’origine, la professeure Lucia Mazzolai Duchosal réalise ses études de médecine à l’Université de Pérouse, où elle obtient en 1992 son diplôme de médecin ainsi que son doctorat en médecine. Après une période passée dans le Service de médecine interne et vasculaire de l’Université de Pérouse, elle décide de compléter sa formation par un doctorat ès sciences, commencé au Département de biologie vasculaire de l’Institut de recherche Scripps à San Diego (Etats-Unis), poursuivi à la Division d’hypertension du CHUV. Son titre de PhD en poche (1997), elle réalise une formation en médecine interne et en angiologie dans les Services de médecine et d’hypertension et médecine vasculaire du CHUV. En 2002, elle obtient ses diplômes FMH de spécialiste en médecine interne et en angiologie.
Le 1er août 2018, le professeur Jean-Blaise Wasserfallen a repris à temps partiel la direction du Département des centres interdisciplinaires et logistique médicale (DCILM), qu’il avait déjà dirigé de 2006 à 2008. Le professeur Wasserfallen est également directeur médical. A ce poste, il collabore à différentes commissions traitant de politique, qualité, sécurité et économie de santé au niveau local, national et international.
Professeur titulaire à l’Université de Lausanne, Jean-Blaise Wasserfallen est l’auteur d’une centaine de travaux de recherche portant sur la qualité des soins, la sécurité des patientes et patients, l’efficience et l’économie de la santé, publiés dans des journaux à politique éditoriale. Il collabore aux programmes d’enseignement en économie et management de la santé. Il a aussi créé des cours de formation continue et postgrade au CHUV en économie de la santé, qualité des soins, et gestion des risques et de l’erreur.
Le professeur Jean-Blaise Wasserfallen a suivi ses études de médecine à l’Université de Lausanne, puis une formation de spécialiste FMH en médecine interne, en allergologie et immunologie clinique. Il est également titulaire d’un Master en politique publique de l’Université de Georgetown à Washington (Etats-Unis). A son retour des Etats-Unis en 1996, il a travaillé à mi-temps en clinique au Service de médecine interne, comme chef de clinique puis médecin cadre, et à mi-temps à la Direction médicale. En 2006, il a mis fin à son activité clinique pour diriger le Département des centres interdisciplinaires, avant d’être nommé directeur médical du CHUV.
Expert reconnu sur le plan national et international pour ses travaux de recherche dans le domaine de la prévention, en particulier du tabagisme, le professeur Jacques Cornuz est également spécialiste du diagnostic en médecine interne et de la décision partagée en pratique clinique.
Sa connaissance approfondie du système de soins et de la santé communautaire, ainsi que ses compétences managériales et académiques, sont des atouts importants pour la conduite du Département universitaire de médecine et santé communautaires (DUMSC).
Spécialiste en médecine interne générale, Jacques Cornuz est titulaire d’un Master en santé publique de l’Université Harvard et d’une formation en sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne. Depuis 2011, il est professeur ordinaire à la Faculté de biologie et de médecine et directeur de la Policlinique médicale universitaire.
Cette nomination s’inscrit dans le développement du projet Alliance Santé pour la création d’un nouveau centre universitaire de médecine générale et de santé publique, piloté par le Service de la santé publique (SSP) du canton de Vaud, en partenariat avec le CHUV, la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne et le DUMSC. Dirigée par le professeur Jacques Cornuz, cette nouvelle organisation doit être consolidée le 1er janvier 2019.
Diplômé en médecine à Lausanne en 1984, Thierry Buclin se forme comme interniste, avec un détour par la neurologie et la psychiatrie, avant de se spécialiser en pharmacologie clinique sous la direction du professeur Jean-Louis Schelling puis du professeur Jérôme Biollaz.
En 2004, il devient privat-docent et dispense un séminaire spécialisé de modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique. En 2008, il bénéficie d’un séjour sabbatique au Centre for Evidence-Based Medicine à l’Université d’Oxford, où il réalise une recherche en épidémiologie clinique du monitoring thérapeutique. En 2011, il est nommé à la tête de la Division de pharmacologie et toxicologie cliniques du CHUV, qui accède au statut de Service à part entière en 2018.
Dans cette unité, il supervise les prestations cliniques (consultations, pharmacovigilance, tératovigilance, suivi thérapeutique ou therapeutic drug monitoring) et l’enseignement de cette discipline aux étudiantes et étudiants. Sa recherche se consacre au développement clinique des médicaments (essais cliniques de phase I), à l’optimisation des traitements grâce au suivi thérapeutique (médicaments anti-VIH, autres anti-infectieux, nouveaux anticancéreux), de même qu’à la mise au point d’outils d’investigation clinique en pharmacologie rénale et cardiovasculaire.
Le professeur Thierry Buclin s’intéresse en particulier aux aspects méthodologiques de ces recherches (dessin d’études, analyse de données, pharmacométrie, biostatistique, modélisation de l’effet des médicaments), de même qu’à l’exploitation de leurs résultats en vue d’une utilisation des médicaments qui soit efficace, rationnelle, adaptée, sûre, monitorée et économique. Il est également sensible aux aspects sociétaux du développement et de l’utilisation des médicaments. Il est membre de plusieurs sociétés scientifiques, dont la Société suisse de pharmacologie et de toxicologie cliniques, qu’il préside de 2003 à 2005, puis de 2017 à 2019.
Coresponsable de l’Unité de cardiologie interventionnelle et responsable du secteur «Heart valve clinic» au sein du Service de cardiologie, le professeur Olivier Muller a pour domaine de prédilection le traitement percutané des maladies coronariennes et valvulaires.
Sur le plan académique, le professeur Olivier Muller dirige ses recherches vers l’évaluation invasive de la maladie coronarienne, ainsi que sur l’influence du cycle circadien sur l’infarctus. En 1996, le professeur Olivier Muller obtient son diplôme de médecin à l’Université de Lausanne. En 2003, il obtient le titre de MD-PhD. En 2007, il reçoit son diplôme FMH de spécialiste en cardiologie, et se spécialise en cardiologie interventionnelle. De 2007 à 2009, il poursuit sa spécialisation en cardiologie interventionnelle en Belgique. En 2011, il est promu médecin cadre au CHUV et est nommé privat-docent et maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne. En 2018, le professeur Olivier Muller a également été nommé professeur ordinaire de l’Université de Lausanne.
Après une formation en médecine interne puis en néphrologie, le docteur Grégoire Wuerzner a travaillé pendant deux ans à l’Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, au Service de médecine vasculaire, afin de développer une expertise dans les formes rares d’hypertension et la recherche clinique.
Le docteur Grégoire Wuerzner a développé un axe de recherche focalisé sur l’hypertension, le système sympathique et le rein, ainsi que la prise en charge pluridisciplinaire de l’hypertension. Il est actuellement vice-président de la Société suisse d’hypertension, membre du comité de la Société suisse de néphrologie, ainsi que secrétaire du groupe de travail «rein et hypertension» de la Société européenne d’hypertension.