Introduction

Entre 2017 et 2018, les charges opérationnelles du CHUV augmentent de 1,3%.

Faible en regard des années précédentes, cette croissance s’explique par la baisse des «frais financiers et provisions», et plus particulièrement des subventions versées: depuis 2018, les subventions à la Policlinique médicale universitaire (15,6 millions en 2017) ne sont plus reversées par le CHUV, mais directement par la Direction générale de la santé.

L’activité clinique a généré des revenus supérieurs aux prévisions.

Hormis ces «frais financiers et provisions», les charges opérationnelles progressent de 2,0% entre 2017 et 2018. Ce rythme est inférieur à celui de l’activité clinique, qui progresse de 2,2%, hospitalisation et ambulatoire combinés.

• La masse salariale augmente de 1,9%.
• La croissance des «biens et services médicaux» est plus rapide (+5,0%): les achats de produits thérapeutiques augmentent fortement, en lien avec le développement de l’activité du Département d’oncologie. De même, la reprise de la croissance de l’activité opératoire, en particulier celle du Département cœur-vaisseaux, entraîne une forte augmentation de la consommation des instruments et du matériel utilisés en salle d’opération.

Le CHUV annonce un résultat déficitaire de -7’272’465 francs pour 2018. Le déficit de 14,8 millions prévu au budget ne s’est ainsi pas réalisé. Le résultat opérationnel comme le résultat d’immobilisation sont meilleurs que prévu:

• l’activité clinique a généré des revenus supérieurs aux prévisions, l’évolution de la masse salariale a été maîtrisée et le développement de certaines activités en oncologie et en psychiatrie a été retardé;
• des retards sont intervenus au cours de l’année. Ils sont dus à l’augmentation de la complexité et de la technicité des dossiers, ainsi qu’à l’acquisition tardive d’équipements en fin d’année.