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Évolution de l’activité ambulatoire

Evolution de l’activité ambulatoire

L’activité recensée dans ce tableau correspond à l’activité réalisée en ambulatoire une année donnée et facturée pendant la même année. L’activité ambulatoire est répartie en cinq groupes de prestations. L’un représente les ventes de matériel médical et de médicaments.

2016 2017 2018 Evolution
2017/2018
Prestations du Département de radiologie 56'778'763 54'579'065 46'588'547 -14,6%
Prestations du Département de psychiatrie 35'715'825 35'513'311 37'794'338 6,4%
Prestations des autres départements 124'770'479 142'013'102 131'007'667 -7,7%
Prestations médicales - TARMED 217'265'067 232'105'478 215'390'552 -7,2%
Laboratoire 39'697'783 42'481'958 42'273'376 -0,5%
Vente de matériel et de médicaments 61'084'926 67'365'427 71'083'095 5,5%
Dialyses 6'507'270 6'555'719 6'281'934 -4,2%
Autres prestations 14'262'236 14'703'829 20'376'408 38,6%
Total ambulatoire 338'817'282 363'212'411 355'405'365 -2,1%

Evolution de l’activité ambulatoire

Prestations médicales TARMED
Vente de matériel et de médicaments
Laboratoire
Autres prestations

Commentaires des résultats

L’activité ambulatoire a été répartie en cinq groupes de prestations, auxquels s’ajoute un groupe qui représente les ventes de médicaments et de matériel médical.

La majeure partie de l’activité ambulatoire (60%) correspond à des prestations médicales, diagnostiques et thérapeutiques, qui répondent à la nomenclature TARMED. Viennent ensuite les prestations de laboratoires et les ventes de médicaments. Les autres prestations (activité des centres de jour en psychiatrie, physiothérapie, ergothérapie, logopédie, dialyse, médecine nucléaire, etc.) représentent environ 7% de l’activité.

En 2018, chaque jour, plus de 3’600 personnes se sont adressées au CHUV pour recevoir des prestations diagnostiques ou thérapeutiques en ambulatoire.

Malgré une croissance du nombre de cas en ambulatoire légèrement inférieure à 3%, la révision de la structure tarifaire TARMED en 2018 a entraîné une baisse du volume de points facturés de 2%.

Le volume de matériel et de médicaments facturés a augmenté de façon importante.

Hors de l’effet technique des structures tarifaires, les évolutions marquantes suivantes sont à relever pour 2018:

  • Augmentation des plages horaires en radiothérapie;
  • Ouverture d’une IRM aux urgences fin 2017;
  • Développement de la prescription médicalisée d’héroïne (DAM);
  • Poursuite du développement du Centre cantonal de l’autisme;
  • Légère baisse de l’activité de dialyse, liée à l’augmentation de l’offre en ville.

La baisse sur la nomenclature TARMED est amplifiée par le transfert de la médecine nucléaire dans le groupe des «autres prestations», qui reste stable en dehors de cet effet technique.

Enfin, le volume de matériel et de médicaments facturés a augmenté de façon importante (+6%), en lien surtout avec l’augmentation de l’activité en oncologie.

Le projet «Virage ambulatoire»

Au cours de ces deux dernières années, le projet «Virage ambulatoire» a permis de transférer diverses interventions chirurgicales du mode hospitalisation vers le mode ambulatoire.

Les objectifs du projet ont permis de perfectionner les itinéraires des patientes et patients. Une attention particulière a été apportée à l’information et à la préparation de la patiente ou du patient en amont de chaque intervention, ainsi qu’au suivi médical et soignant rigoureux les jours et semaines suivantes. Adaptées aux caractéristiques du mode ambulatoire, ces précautions permettent une prise en charge de qualité, qui garantit également la sécurité des patientes et patients.

La collaboration entre les équipes médicales et soignantes du CHUV et de MV Santé, entreprise partenaire en charge des interventions en ambulatoire, a été consolidée. Cette coopération favorise également la continuité et l’efficience des prises en charge.

La démarche s’inscrit dans la volonté de favoriser l’ambulatoire dès que possible.

Le projet «Virage ambulatoire» du CHUV a contribué à répondre de manière fiable et sereine à l’émergence des listes fédérale et cantonales 2018 et 2019 des interventions à effectuer en ambulatoire.

La démarche s’inscrit par ailleurs dans une volonté institutionnelle et cantonale qui vise à favoriser l’ambulatoire dès que possible, afin de limiter les risques liés à une hospitalisation, et de diminuer les délais des interventions. Il s’agit également de réorienter les capacités hospitalières du CHUV vers ses missions primaires. En conséquence, afin d’accompagner les différents changements liés aux nouveaux transferts, de soutenir les équipes cliniques dans leur réalisation et de transférer d’autres interventions chirurgicales, le projet a été reconduit pour deux ans.