La Faculté de biologie et de médecine (FBM) par ses écoles (médecine, biologie, sciences infirmières, doctorale et postgraduée médicale) mène une activité de formation interdisciplinaire, voire interprofessionnelle. Le corps enseignant de ses deux sections (sciences cliniques et fondamentales) contribue à tous les niveaux de formation.
Face à la pénurie annoncée de médecins, la FBM poursuit l’augmentation de sa capacité de formation. Elle alloue des ressources supplémentaires aux services et départements du CHUV qui y participent. Une part de l’enseignement clinique est également assurée par une quinzaine d’hôpitaux régionaux et cantonaux. L’Institut universitaire de médecine de famille y contribue aussi activement en impliquant de nombreux médecins installés.
En tant que membre du Groupe interinstitutionnel d’éducation et pratique interprofessionnelle, la FBM intègre dans ses modules d’enseignement une approche interprofessionnelle, une ouverture d’esprit indispensable pour les futurs acteurs et actrices de la santé.
En 2016, la Section des sciences cliniques comptait:
L’enseignement était assuré par 399 enseignantes et enseignants, dont 99 femmes (18%):
Données CHUV extrait Peoplesoft au 30 novembre 2016
Suite à la nomination du Prof. Giorgio Zanetti au poste de vice-recteur de l’UNIL, l’École de médecine s’est dotée au 1er août 2016 d’une nouvelle direction, constituée d’un directeur académique, le Prof. Pierre-Alexandre Bart, d’un vice-directeur académique, le Prof. Romano Regazzi et d’une vice-directrice opérationnelle, Mme Sandrine Verest-Junod.
Parallèlement, une Unité des compétences cliniques a été créée. À travers elle, l’école est désormais directement responsable de l’enseignement des compétences cliniques et des examens cliniques objectifs structurés (ECOS), une mission dévolue jusque-là à l’Unité pédagogique. Le Décanat souhaite ainsi regrouper l’ensemble des activités opérationnelles inhérentes à la formation théorique et clinique prégraduée.
Un redimensionnement des auditoires s’est avéré nécessaire pour répondre à l’augmentation du nombre d’étudiants. Grâce à la construction de deux nouveaux auditoires de grande capacité sous la cour de l’avenue César-Roux 19, une première volée a pu dès la rentrée de printemps 2017 bénéficier de locaux de dimension adéquate.
2014 | 2015 | 2016 | |
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1ère année bachelor | 539 | 585 | 668 |
2ème année bachelor | 242 | 219 | 238 |
3ème année bachelor | 187 | 195 | 194 |
Total | 968 | 999 | 1'100 |
1ère année master | 197 | 189 | 204 |
2ème année master | 174 | 206 | 185 |
3ème année master | 159 | 163 | 189 |
Total | 530 | 558 | 578 |
Total général | 1'498 | 1'557 | 1'678 |
Suite à l’appel du Conseil fédéral, l’École de médecine prévoit de renforcer sa capacité de formation au niveau du Master, pour passer de 220 à 245 places. Un programme de « passerelle » d’une durée d’une année ouvrira ses portes en 2018. Il permettra à certains étudiants et étudiantes en sciences de la vie et en biologie de poursuivre leurs études par un Master en médecine.
Jusqu’à présent, la médecine palliative s’est principalement concentrée sur les malades atteints de cancer, alors que la gériatrie s’est intéressée à améliorer la prise en charge des personnes âgées en soins aigus et en réadaptation. Or avec le vieillissement de la population, 40% des Vaudoises et des Vaudois meurent désormais en EMS, souvent atteints de maladies non oncologiques. Les prestations palliatives y sont encore à développer.
Ces patients très âgés, souvent atteints de démence, ont besoin d’une prise en charge complexe. C'est pour répondre à ce besoin que le CHUV et la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL ont créé en 2016 une chaire de soins palliatifs gériatriques. Cette chaire a pour objectifs de contribuer à la formation des professionnels de la santé et d’améliorer les soins de santé pour les personnes âgées en fin de vie en développant les soins palliatifs gériatriques comme discipline académique.
Depuis le 1er mai 2016, la chaire est codirigée par le Prof. Ralf Jox, spécialiste en soins palliatifs et éthique médicale, et la Dre Eve Rubli Truchard, gériatre.
Le CHUV et deux fondations, dont la Fondation Leenaards, financent la chaire sur dix ans. Le CHUV et la faculté prendront ensuite le relai.
Au vu de l'évolution actuelle de la médecine, en particulier autour de la santé personnalisée, le Décanat de la FBM affirme l’importance de développer les « humanités médicales » dans les principaux domaines qui sont de son ressort, à savoir:
La faculté souhaite rassembler tous ses efforts dans ce domaine et créer, dès le 1er janvier 2018, un Institut des humanités médicales (nom provisoire) FBM-CHUV, au sein du Département de la formation et de la recherche.
Cet institut sera issu du redimensionnement de l’actuel Institut d’histoire de la médecine et de la santé publique, pour l’heure rattaché au Département universitaire de médecine et santé communautaires. Il accueillera plusieurs chaires existantes ou nouvelles, en histoire et études sociales de la médecine, ainsi qu’en éthique clinique et éthique de la recherche.
Les corps étudiants et enseignants des trois Masters de l’École de biologie ont été consultés sur la possibilité d’un prolongement de 18 mois à 2 ans de ces études (90 à 120 crédits ECTS). Une évaluation de faisabilité, avec avantages et inconvénients, est en cours.
Dans le cadre de son Plan de développement, l’École de biologie poursuit l’augmentation du nombre d’enseignements transversaux, afin de renforcer l’employabilité de ses diplômées et diplômés.
Une meilleure répartition des enseignements des sciences de base (mathématiques, physique et chimie) avec l’EPFL a été faite par le biais du Collège des sciences de l’UNIL.
Avec un Master en poche, beaucoup d’étudiantes et d’étudiants souhaitent poursuivre leurs études par une recherche scientifique plus personnelle. L’École doctorale leur donne l’opportunité de mener une thèse dans l’un des laboratoires de la faculté ou dans l’un des services cliniques du CHUV.
Actuellement, 870 doctorantes et doctorants suivent l’une des cinq filières existantes:
Le CHUV accueille 339 doctorantes et doctorants en médecine, 210 en recherche fondamentale, 31 en médecine & sciences de la vie, ainsi que 15 en sciences infirmières. Ces personnes suivent un programme doctoral à la carte afin de valoriser leur travail de recherche et se préparer à leur future carrière.
Importance du Doctorat en médecine
Le Doctorat en médecine (MD) est une étape fondamentale dans la carrière médicale. Les étudiantes et étudiants, ainsi que les cadres, doivent être sensibilisés à son importance. Dès l’obtention de leur titre de médecin, les candidats doivent être encouragés à commencer rapidement leur thèse.
L’Ecole doctorale s’applique à mieux articuler doctorat et formation postgraduée: notamment en faisant savoir à ses diplômés qu’une thèse MD de l’UNIL peut, sous la forme d’un article publié, remplir le critère de publication requis pour l’obtention de certains titres de spécialistes.
Afin d’optimiser le suivi des étudiants, l’école a également mis en place de nouveaux instruments de monitoring, en collaboration avec l’Unité de statistiques de l’UNIL.
L’École doctorale cherche à maintenir des liens privilégiés avec ses alumni. Le 17 mars, un premier événement a réuni au Musée de la main plus de 50 docteurs de la FBM et des anciennes facultés des sciences et de médecine. Suite à cette rencontre, des interviews retraçant les parcours professionnels de six alumni et d’un membre de la FBM ont été publiés sur drsalumni.unil.ch; ces reportages mettent en lumière l’importance du doctorat dans le cadre d’une carrière de haut niveau, que ce soit au sein d’une université, du CHUV, de l’industrie ou d’autres institutions.