En 2016, près de 3400 personnes se sont adressées chaque jour au CHUV pour recevoir des prestations ambulatoires, diagnostiques ou thérapeutiques.
L’activité recensée dans ce tableau correspond à l’activité réalisée une année donnée et facturée pendant la même année en ambulatoire. L’activité ambulatoire est répartie en cinq groupes de prestations, dont un représentant les ventes de matériel médical et de médicaments.
2014 | 2015 | 2016 | Evolution 2015/2016 |
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Prestations du Département de radiologie | 51'449'338 | 53'271'908 | 56'778'763 | 6,6% |
Prestations du Département de psychiatrie | 34'940'679 | 35'562'728 | 35'715'825 | 0,4% |
Prestations des autres départements | 108'386'305 | 112'315'760 | 124'770'479 | 11,1% |
Prestations médicales - TARMED | 194'776'322 | 201'150'396 | 217'265'067 | 8,0% |
Laboratoire | 34'774'993 | 37'961'459 | 39'697'783 | 4,6% |
Vente de matériel et de médicaments | 49'862'610 | 53'673'486 | 61'084'926 | 13,8% |
Dialyses | 6'280'224 | 5'906'275 | 6'507'270 | 10,2% |
Autres prestations | 13'607'030 | 14'093'822 | 14'262'236 | 1,2% |
Total ambulatoire | 299'301'179 | 312'785'438 | 338'817'282 | 8,3% |
2014-2015 | 2015-2016 | |
Points facturés | 4,5% | 8,3% |
Montants facturés | 3,5% | 8,3% |
La majeure partie de l’activité ambulatoire (64%) correspond à des prestations médicales, diagnostiques et thérapeutiques, répondant à la nomenclature TARMED. Viennent ensuite les prestations de laboratoires et les ventes de médicaments. Enfin, diverses autres activités (prestations des centres de jour en psychiatrie, physiothérapie, ergothérapie, logopédie, dialyse, etc.) représentent environ 6% de l’activité.
Le nombre de points facturés a augmenté en 2016 de manière plus importante que les années précédentes. Au-delà de la croissance annuelle usuelle, certaines activités nouvelles ou en développement ont connu une avancée importante:
En novembre 2016 s'est créée à Lausanne une consultation multidisciplinaire pour les enfants, adolescents et adultes souffrant de surdité profonde. Cette création s'inscrit dans une démarche d'amélioration de la prise en charge et une volonté d'offrir un concept collectif réunissant plusieurs spécialistes: ORL, ophtalmologue, généticien, logopédiste et psychologue.
Novateur en Suisse romande, ce concept permet de concentrer les consultations sur une même journée et un même lieu. Pour les patients, ce regroupement présente un avantage organisationnel, mais également un effet cohérent et rassurant.
Si la surdité nécessite parfois un suivi médical rapproché et une réhabilitation conséquente, l'impact psychologique de ce handicap est souvent sous-estimé, car invisible.
Il existe divers types et degrés de surdité et leurs origines sont diverses. Les surdités peuvent être isolées ou associées à un syndrome, génétiques ou accidentelles, stables ou évolutives. Généralement, une surdité survenant à l'âge adulte, isole la personne et entraîne une perte de confiance en soi, un sentiment d'insécurité, souvent une fragilité psychologique. Elle génère aussi des difficultés à maintenir des relations satisfaisantes.
Afin de proposer la solution adaptée à chaque patient, un bilan exhaustif est requis. En effet, dans certains cas, les patients peuvent bénéficier d’une implantation cochléaire et celle-ci nécessite une importante réhabilitation. La phase qui précède l'implantation est essentielle et demande une préparation minutieuse: médicale, logopédique, psychologique et administrative.
Les enfants peuvent aussi être atteints de surdité. Un bilan multidisciplinaire permet une réhabilitation précoce de l’audition et la mise en place de moyens auxiliaires nécessaires à leur bon développement. L'annonce de la surdité d'un enfant à ses parents génère, comme tout diagnostic, un temps de déstructuration et de grande vulnérabilité. Il est important d’encadrer le jeune patient et son entourage familial sur le plan médical mais aussi sur le plan psychologique, la prise en charge de la surdité chez un enfant s’étendant sur de nombreuses années.