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Rénovation des soins intensifs

Planifié

Montant:

29,4 millions de francs (étude en cours)

Début des travaux:

Juin 2019 (première tranche)

Mise en service:

Décembre 2021 (dernière tranche)

Depuis sa mise en service en 1982, le Bâtiment hospitalier du CHUV n’a réalisé qu’une rénovation partielle de ses plateaux techniques, à savoir le Service des urgences, les unités 1 et 2 du Service de médecine intensive adulte (SMIA), ainsi que des rénovations pour l’unité 3 du SMIA, le Centre romand des brûlés.

Conçues dans les années 1970, les unités 4 et 5 du Service de médecine intensive adulte, l’unité des soins intensifs médico-chirurgicaux de pédiatrie (SIP) de même que les salles de déchoquage du Service des urgences nécessitent des travaux de rénovation importants.

Par ailleurs, le nombre de personnes qui ont besoin d’une prise en charge dans une unité de soins intensifs augmente chaque année. Pour répondre à cette demande, il est également nécessaire d’augmenter le nombre de lits de ces unités. Un tel développement est rendu possible par la délocalisation de la dialyse aiguë et le redimensionnement de l’unité d’observation du Service des urgences, de même qu’une extension du bâtiment dans sa partie ouest.

Ultra-complexe du fait de la très grande technicité du bâtiment et de l’accueil de patientes et patients dans un état critique, ce chantier dépend de l’avancement du chantier du bloc opératoire rénové (BOR). En effet, lors de l’une des étapes, la nouvelle salle de réveil du BOR sera utilisée pendant près d’une année transitoirement comme unité de soins intensifs.

Ces travaux devront donc être réalisés en plusieurs phases et par rocades successives, pendant que les services et unités voisins resteront en activité et, de surcroît, sans aucune fermeture de lit. Dès lors, la planification et l’exécution des travaux nécessiteront un suivi extrêmement strict afin que la sécurité des patientes et patients soit en tout temps garantie. Enfin, tout devra être mis en œuvre pour contenir les nuisances et limiter la durée des travaux.

Crédit photo: Gilles Weber, SAM